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Carapace de eye-liner

    Une nuit, il n’y a pas si longtemps

    Alors que Morphée m’avait, encore, posé un lapin,

    je détricotais mes souvenirs…

    Comme pour convaincre mon autre Juliette

    celle qui ne vit qu’ à l’encre de ma plume

    que certains “Roméos” ne sont pas des “Montaigu”…

    Une petite icône verte assortie d’un léger tintement de clochette,

    est apparue au détour d’un réseau…

    Celle de celui qui fut, jadis,

    mon phare dans l’obscurité.

    On se parle de loin en loin

    quand le noir m’entoure à nouveau

    ou lorsque sa partition déraille

    C’était ma boussole

    avant que je ne perde le nord

    un soir de pleine lune

    sur les rochers de la plage de M. Hulot

    Je vous raconterai…

    Je lui ai dit :

    “Merci de m’avoir sauvée quand nous étions petits et que l’on croyait à l’éternité”

    Les petits points de suspension ont dansé au bas de mon écran

    puis il a répondu :

    “Tu as toujours été plus forte que ce que tu ne le pensais.

    Et je ne parle pas de ta carapace érigée à coups d’eye-liner, Juliette !

    Je parle de toi”

    Juste ça.

    Un pansement posé à travers la distance,

    un peu de miel sur les maux du passé

    Et l’intemporelle magie d’un premier amour…

    Juliette

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