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Un papillon pour totem

    Il y a quelques jours, au détour d’une page virtuelle, je suis tombée amoureuse d’un poème. C’était une sublime prose masculine, où il était question de papillons bleus

    qui s’envolent d’une épaule, que j’imagine sensuellement dénudée.

    Je ne suis qu’une fille parmi des centaines de millions d’autres, et il y a des myriades d’épaules « enpapillonnées » tout autour de notre joli globe.

    Une des miennes est ornée d’un Morpho Bleu.

    Comme un rappel, qu’avant de pouvoir s’envoler et découvrir l’immensité des cieux, il faut briser les parois de la chrysalide

    que l’on a nous-mêmes construite ou que d’autres ont érigées.

    Comme pour se souvenir du prix de la souffrance infligée et de l’inénarrable saveur de la liberté retrouvée.

    Il est aussi symbole de l’âme, parfois d’immortalité. C’est un tout petit être qui s’est battu pour sortir de son cocon et trouver la lumière, parée de dangers.

    Qui navigue entre deux mondes et nous murmure, du bruissement de ses ailes dont il ne saura jamais percevoir la beauté, que tout n’est que transmutation et que rien n’est jamais figé.

    Alors, je vous souhaite à tous de croiser un joli papillon, aujourd’hui, et de lui confier tous vos souhaits.

    Il les emportera à travers les nuages et… qui sait ?

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